Quête Saule Promeneur Dofus : l’histoire d’un amour éternel

Ce qu’il faut retenir : lancée en [26,-31], cette quête de niveau 110 dépasse la simple récolte pour dévoiler une tragédie romantique entre Inataba et l’esprit Yinagi. La réussite exige de vaincre le donjon de Damadrya pour empocher près de 2,6 millions d’XP et sceller leur destin par une métamorphose végétale. Une aventure où l’amour prend racine, littéralement, au cœur de Plantala.

Vous tournez en rond en Plantala sans parvenir à valider les étapes de la quête saule promeneur ou à dénicher ce fameux arbre argenté pour aider le pauvre Inataba ? Ce guide complet vous détaille la marche à suivre, de la récolte des feuilles de Fujibakama jusqu’au combat contre Damadrya, pour ne manquer aucune récompense. Préparez vos mouchoirs, car au-delà des millions d’expérience promis, c’est une histoire d’amour déchirante entre un mortel et un esprit qui vous attend au bout du chemin.

Au-delà du simple prétexte : une quête narrative

L’appel à l’aide d’un pandawa éperdu

Tout commence en Plantala, aux coordonnées [26,-31], où vous tombez sur Inataba. Ce n’est pas un simple PNJ statique attendant son tour ; c’est un époux rongé par l’angoisse. Sa femme, Yinagi, dépérit à vue d’œil, et il vous supplie de trouver une plante rare, la fujibakama.

On pourrait croire à une énième mission de collecte classique, n’est-ce pas ? Pourtant, cette demande banale n’est qu’une façade trompeuse. La quête « Le Saule du Promeneur » ne sert pas à remplir un inventaire, mais à initier une tragédie profonde.

Très vite, vous n’êtes plus là pour l’XP ou les kamas. Vous devenez le confident involontaire d’un drame intime. Le joueur glisse du rôle de mercenaire de passage à celui d’acteur central d’une histoire d’amour impossible.

D’ailleurs, lorsque vous devez défendre Inataba contre l’attaque des monstres, ce n’est plus pour le loot, mais par pure empathie pour sa détresse palpable.

Un remède qui n’apporte aucune réponse

L’espoir renaît brièvement à l’atelier des alchimistes. Vous préparez le remède avec soin : eau potable, huile de Koode, fujibakama. On s’investit personnellement, persuadé de pouvoir sauver Yinagi grâce à cette mixture et notre participation active.

Mais la réalité frappe fort : le remède échoue lamentablement. La potion ne produit aucun effet sur Yinagi. C’est le véritable point de bascule du récit, où l’on comprend que le mal n’est pas physique. Le désarroi d’Inataba devient alors total.

La médecine classique a atteint ses limites face à ce mystère. La solution réside ailleurs, ancrée dans la spiritualité de Pandala et le vaste Monde des Douze. Cette impasse force l’histoire à basculer vers le mysticisme pur.

Le voile se lève sur une nature mystique

Le remède a échoué. L’enquête prend une tournure surnaturelle, nous obligeant à consulter ceux qui comprennent les esprits de Pandala.

La vision du chaman Surivitna

Face à l’impasse, c’est vers Surivitna que l’on se tourne. Ce chaman incarne le dernier espoir face à une maladie que personne ne comprend, là où seule la sagesse ancestrale peut encore offrir une réponse.

Pour entrer en transe, le sage réclame des ingrédients bien précis. Il ne veut pas de simples plantes, mais des composants aux noms évocateurs.

• Spores soporifiques : un nom évoquant le sommeil et l’autre monde.
• Bulbe de Grenufar : une plante liée aux créatures mystiques de Plantala.

En transe, Surivitna ne voit pas de maladie, mais une image énigmatique : un saule pleureur au feuillage argenté. C’est le point de bascule.

Le saule mourant et le ruban de l’amour

Vous partez chasser cette vision. La découverte de l’arbre qui dépérit en [27,-29] est un moment clé, confirmant le lien entre le rêve et la réalité.

Vous y trouvez une branche avec un ruban. Ce n’est pas un simple objet, mais un symbole. En le voyant, Inataba reconnaît le lieu de sa rencontre avec Yinagi et la marque de leur amour.

L’émotion submerge la mission. La quête, qui semblait médicale, se recentre sur une histoire d’amour. Le saule n’est pas juste un arbre, il est le témoin de leur union.

La vision du chaman n’était pas un remède, mais une carte. Elle ne menait pas à une guérison, mais à l’origine même du problème : un amour lié à la nature.

La vérité sur Yinagi : un amour contre-nature

Ce ruban déniché sur une branche ravive des souvenirs, mais il déterre surtout un secret que beaucoup ignorent encore.

L’esprit qui voulait aimer

Tout bascule quand Yinagi sort de sa torpeur. Elle avoue enfin l’impensable : elle n’est pas humaine. C’est en réalité l’esprit d’un saule pleureur centenaire, une entité naturelle ayant emprunté une forme charnelle.

Cette folie est née de son amour pour Inataba. Une passion interdite entre deux règnes, végétal et animal. Hélas, son déclin physique reflète directement l’état critique de son arbre originel.

Le diagnostic est sans appel : menacé par les bûcherons et la colère de l’Esprit du Bois, le saule se meurt. Cette vie d’emprunt touche brutalement à sa fin.

Je suis l’esprit de ce saule. Par amour pour toi, j’ai pris cette forme, mais mon existence s’éteint avec lui. Notre histoire était vouée à cette fin.

Le dilemme final : fusionner pour survivre

Repousser le Bûcheron n’a pas suffi, le mal est fait. La force brute ne la sauvera pas ; seule l’acceptation le pourra.

Yinagi prend alors une décision radicale. Pour survivre, elle doit renoncer à son humanité et fusionner à nouveau avec le saule. Un choix atroce : sauver sa vie, mais perdre l’homme qu’elle aime.

La tragédie est totale. Elle ne meurt pas, mais retourne à un état végétal inaccessible pour Inataba. Sous ses yeux, elle s’évapore pour redevenir une simple partie de la forêt de Pandala.

Le sacrifice ultime : deux êtres, un seul destin

Yinagi a fait son choix, laissant Inataba face à un vide insupportable. Mais pour le Pandawa, l’histoire n’est pas terminée.

Le choix désespéré d’Inataba

Inataba refuse de continuer sans elle. La douleur de la perte est trop vive pour un simple mortel. Il prend alors une décision radicale et définitive. S’il ne peut l’aimer en homme, il deviendra arbre pour l’éternité.

Le Pandawa se tourne vers la sorcière Sobomori. C’est la seule capable de tordre les lois de la nature. Elle détient le savoir obscur nécessaire à cette métamorphose impossible. Personne d’autre ne pourrait réaliser une telle prouesse magique.

Sobomori accepte d’aider le malheureux, mais le prix est élevé. Elle exige une feuille de Damadrya, la redoutable gardienne de la bambusaie. Sans cet ingrédient, le sort échouera.

La métamorphose pour l’éternité

Une fois la feuille en main, Sobomori concocte le Philtre végétalisant. Ce n’est pas une simple potion, c’est un adieu au monde des vivants. Inataba s’apprête à franchir une limite dont on ne revient jamais. Le rituel commence maintenant.

• La Feuille de Damadrya : symbole de la puissance de la forêt.
• Le Philtre végétalisant de Sobomori : la magie qui brise la frontière entre l’animal et le végétal.
• Le ruban de leur amour : le lien qui unira leurs branches pour l’éternité.

Vous tendez la fiole à Inataba qui la boit sans hésiter. Son corps se raidit et l’écorce recouvre sa peau près du saule de Yinagi. La scène est terrible, mais d’une beauté tragique indéniable.

Le dernier geste vous revient : nouer le ruban aux deux arbres réunis. C’est la conclusion poignante d’un une autre quête d’amour poignante. Ils sont désormais ensemble pour toujours.

Au final, cette quête dépasse le simple gain d’expérience pour nous offrir une tragédie romantique poignante. En choisissant l’éternité végétale, Inataba et Yinagi prouvent que l’amour n’a pas de frontières. La prochaine fois que vous croiserez ces deux saules entrelacés, ayez une pensée émue pour eux (et, par pitié, rangez votre hache !).

FAQ

Comment débuter la quête « Le Saule du Promeneur » et quels sont les prérequis ?

Pour lancer cette aventure touchante, rendez-vous en [26,-31] dans la zone de Plantala et parlez à Inataba, un Pandawa qui semble porter toute la misère du monde sur ses épaules. Côté technique, il vous faudra être au moins niveau 110 et avoir terminé « Le réveil de Pandala ».

Petite subtilité à ne pas négliger : assurez-vous d’avoir avancé la quête « Dites-le avec des fleurs » jusqu’à l’étape où vous aidez la sorcière Sobomori. Sans cela, vous risquez de vous retrouver bloqué au moment crucial (et personne n’aime faire des allers-retours inutiles, n’est-ce pas ?).

Pourquoi le remède pour Yinagi ne fonctionne-t-il pas ?

C’est là que l’histoire prend une tournure mystique. Vous aurez beau jouer les apprentis alchimistes en concoctant une potion à base de Feuilles de Fujibakama et d’Huile de Koode, rien n’y fera. L’échec du remède est un indice narratif majeur : le mal qui ronge Yinagi n’est pas physique, mais spirituel.

Comme le révélera le chaman Surivitna après une petite transe (financée par vos soins avec des spores et un bulbe), Yinagi n’est pas une simple mortelle malade. Elle est l’esprit incarné d’un saule pleureur, et sa « maladie » est en réalité le reflet de l’arbre original qui se meurt, menacé par des bûcherons.

Quelle est la fin tragique d’Inataba et Yinagi ?

Préparez vos mouchoirs, car c’est l’une des conclusions les plus poignantes du jeu. Yinagi, pour survivre, est forcée de fusionner à nouveau avec son saule, abandonnant sa forme humaine. Inataba, incapable d’imaginer une vie sans elle, prend une décision radicale : le sacrifice ultime par amour.

Il demande à Sobomori de lui préparer un Philtre végétalisant (qui nécessite une Feuille de Damadrya, récupérée sur le boss du donjon). En buvant cette potion, Inataba se transforme lui-même en arbre pour rester éternellement aux côtés de sa bien-aimée. Vous finirez la quête en liant leurs branches avec un ruban, scellant leur union dans la nature.